Résultats cliniques et radiographiques à long terme du comblement des alvéoles d’extraction avec un greffon osseux allogénique inactivé par CO2 supercritique.
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ISSN: 2574-1241
Article de recherche publié dans le
Jean-Jacques Chalard1* and Gregoire Edorh2 1 Clinique du Parc, Lyon, France 2 BIOBank Lieusaint, France *Corresponding author: Jean-Jacques Chalard, Clinique du Parc, Lyon, France
DOI: 10.26717/BJSTR.2021.35.005758
Article publié le 14 mai 2021
Citation : Jean-Jacques Chalard, Grégoire Edorh. Résultats cliniques et radiographiques à long terme de la greffe de site d’extraction avec une greffe osseuse allogénique inactivée par CO2 supercritique. Biomed J Sci & Tech Res 35(5)-2021. BJSTR. MS.ID.005758.
Cette étude documente les résultats cliniques et radiographiques et la performance à long terme des allogreffes osseuses inactivées par le virus Supercrit® dans les alvéoles d’extraction avec pose immédiate d’implants.
Les données ont été collectées à partir des dossiers de 50 patients (29 femmes, 21 hommes, âge moyen de 55,5 ans) ayant subi la pose immédiate d’implants dans des alvéoles d’extraction fraîches avec des greffes osseuses allogénétiques inactivées par CO2 supercritique (processus Supercrit®, BIOBank, Lieusaint, France).
65 implants ont été placés principalement dans le maxillaire postérieur. Après un suivi moyen de 9,7 ans (intervalle : 9 à 10 ans), 62 implants étaient bien osseointégrés et fonctionnaient. 3 implants ont échoué en raison d’une non-osseointégration et ont été retirés respectivement 6, 8 et 9 mois après la chirurgie.
Le taux de survie global des implants sur 10 ans était de 95,4 % (IC : 90,3 à 100 %). La perte osseuse marginale moyenne était de 0,5 mm (ÉT : 1,6) lors du dernier suivi.
Dans les limites de cette étude, l’allogreffe osseuse inactivée par CO2 supercritique en tant que matériau de comblement lors de la pose immédiate d’implants dans les alvéoles d’extraction constitue une option précieuse permettant un temps de traitement court et une survie élevée des implants à long terme (Figure 1).
INTRODUCTION
Les greffes osseuses allogénétiques, qu’elles soient fraîches, congelées ou lyophilisées, proviennent généralement de têtes fémorales humaines de donneurs vivants ayant subi une chirurgie de remplacement de la hanche conformément aux réglementations européennes. Les têtes fémorales sont nettoyées et inactivées par le virus en utilisant une extraction au CO2 supercritique. Une étape finale de gamma-irradiation à 25 kGy rend les greffes osseuses emballées complètement stériles. Le processus au CO2 supercritique n’a aucun effet sur la composition minérale et collagène de la matrice osseuse, préservant ainsi l’intégrité du tissu osseux trabéculaire et la résistance mécanique comparable à celle de l’os frais.
En conséquence, le processus au CO2 supercritique possède des propriétés ostéoconductrices. Après l’extraction d’une ou plusieurs dents, les implants dentaires insérés dans les cavités alvéolaires remplies de divers matériaux de greffe ont démontré un taux de survie élevé supérieur à 94 % lors d’un suivi minimum de 5 ans [4-7]. Il y a eu peu de recherches sur l’efficacité clinique à long terme des greffes osseuses dans le comblement post-extraction et la préservation du volume osseux dans la crête alvéolaire [4-9]. L’objectif de cette étude est de documenter l’efficacité à long terme et la sécurité de l’utilisation de l’allogreffe osseuse allogénique inactivée par CO2 supercritique de BIOBank dans le comblement des alvéoles d’extraction et l’augmentation de la crête alvéolaire. Les résultats de l’ostéointégration, de la survie des implants et des changements radiographiques dans la zone de greffe ont été comparés à ceux d’études précédentes sur d’autres matériaux de greffe.
MATÉRIAUX ET MÉTHODES
Patients
Cinquante patients ayant subi une greffe osseuse dans l’alvéole d’extraction avec de la poudre osseuse spongieuse traitée au CO2 supercritique ont été recrutés dans cette étude, au Département de Chirurgie Buccale de la Clinique du Parc à Lyon, entre mai 2009 et octobre 2010. Les critères d’éligibilité étaient :
(a) Avoir au moins 18 ans ;
(b) Absence de maladies locales ou systémiques qui pourraient contre-indiquer la chirurgie d’extraction dentaire ;
(c) Nécessité d’une extraction dentaire avec pose immédiate d’implant, y compris une ostéotomie ;
(d) Évalués préopératoirement, immédiatement après la chirurgie et à long terme à l’aide de tomographies volumétriques à faisceau conique (CBCT) et/ou de radiographies panoramiques ;
(e) Patients capables de lire et comprendre le formulaire d’information du patient.
Cette étude a été menée conformément à toutes les réglementations applicables, y compris la Méthodologie de Référence MR003 de la CNIL et selon les principes de la Déclaration d’Helsinki. Tous les patients éligibles ont été informés et ont donné leur consentement avant de participer aux activités liées à l’étude. Il s’agissait d’une collecte de données dans le cadre d’une surveillance post-commercialisation conformément aux exigences réglementaires, en conformité avec le MEDDEV 2.7/1 rev.4 et le MDR 2017/745.
MATÉRIAU DE GREFFE
Le matériau de greffe utilisé était la poudre osseuse allogénique spongieuse inactivée par le virus BIOBank traitée par la technologie du CO2 supercritique. Les allogreffes ont été préparées à partir de têtes fémorales de donneurs vivants traitées par le processus au CO2 supercritique, incluant des étapes de dégraissage et une légère oxydation chimique des protéines résiduelles tout en préservant l’architecture osseuse. Avant le comblement des sinus, la poudre de greffe osseuse prélevée de la tête fémorale nettoyée et emballée dans une seringue ou un flacon a été hydratée à l’aide d’une solution de Métronidazole à 0,5 % (B-Braun).
TECHNIQUE CHIRURGICALE
Toutes les procédures chirurgicales ont été réalisées par le même chirurgien. Une incision sulculaire et une syndesmotomie ont été réalisées à l’aide d’un scalpel 15 (Swann Morton), suivies par une extraction dentaire atraumatique, avec une intervention minimale sur les tissus mous et la préservation de la table osseuse vestibulaire. Une curettage alvéolaire minutieuse a été réalisée pour éliminer tous les tissus mous et possibles granulomes et, si nécessaire, un rinçage avec Betadine® a été effectué en cas de site infecté. L’intégrité de la paroi osseuse a été vérifiée. Le perçage crête a été ensuite effectué selon l’analyse pré-implantaire. Le perçage s’étend au-delà de l’alvéole pour optimiser la stabilité primaire de l’implant. En cas de lésion apicale, le perçage est effectué au-delà de cette lésion pour éliminer les tissus infectés et rechercher une ancrage fiable dans un tissu sain. L’implant a été vissé avec un torque d’insertion de 50 N.cm. Le comblement péri-implantaire a été réalisé avec la poudre osseuse allogénique spongieuse. Des membranes PRF ont été placées pour couvrir la crête et le site d’extraction afin d’assurer la stabilité du greffon avant une fermeture hermétique avec des sutures résorbables (Covidien-Biosyn Resorbable SuturesTM-4-0) (Figure 1).
Les patients ont ensuite reçu les médicaments prophylactiques suivants : une antibiothérapie de 2g d’amoxicilline-acide clavulanique pendant deux à trois jours avant la chirurgie et six jours après ; une couverture anti-inflammatoire avec de la cortisone pendant trois jours, des analgésiques paracétamol codéine et des soins locaux avec des bains de bouche à base de solution de gluconate de chlorhexidine et de gel de guérison Parodium.
Tous les patients ont été évalués préoperatoirement pour déterminer leur état de santé dentaire et général, et les évaluations suivantes ont été effectuées lors des visites post-greffe :
Critères de résultat
La survie de l’implant est définie comme :
- L’implant est présent, fonctionnel et stable.
- Il n’y a pas de zones radiolucides autour de l’implant.
- Aucuns signes cliniques subjectifs et/ou objectifs persistants et/ou irréversibles (suppuration ou douleur).
Toutes complications telles que douleur chronique, infection.
Figure 1 :
A) Extraction des dents n°36 et 37.
B) Implants placés en positions 36 et 37.
C) Allogreffe osseuse BIOBank remplie dans le site d’extraction.
D) Crête et sites d’extraction recouverts de membranes PRF.
Analyse radiographique
L’analyse radiographique a été réalisée à l’aide de tomographie volumique à faisceau conique (CBCT) et/ou de radiographies panoramiques prises avant et après la greffe et lors du suivi à long terme (Figure 2). Des programmes informatiques ont été utilisés pour calculer la hauteur osseuse en millimètres (Planmeca Romexis® 2D et visualiseur d’images 3D, Planmeca Oy, Asentajankatu 6, Helsinki, Finlande). La perte osseuse marginale linéaire peri-implantaire autour de l’implant a été mesurée au niveau mésial et distal (valeur moyenne) (Figure 2B, 2C & 2D).
Figure 2 :
A) Radiographie panoramique préopératoire montrant la position du site d’extraction de la dent 46.
B) Radiographie panoramique postopératoire montrant la crête augmentée de 2,6 mm mesurée au niveau de l’implant position 26.
C) Radiographie panoramique postopératoire à 6 mois montrant une crête augmentée de 2,1 mm (mésial) et 1,8 mm (distal) mesurée au niveau de l’implant position 26.
D) Radiographie panoramique postopératoire à 9 ans montrant des signes d’ostéointégration des implants 26. La perte osseuse marginale péri-implantaire mesurée au niveau mésial et distal de l’implant 26 était de 0 et -0,5 mm, respectivement.
Analyse statistique
Les analyses statistiques ont été réalisées avec IBM SPSS Statistics 26 (SPSS Inc., Chicago, USA). Tous les cas inclus ont été examinés, et les statistiques récapitulatives ont été analysées sous forme de moyennes (écarts-types) pour les variables continues et de pourcentages pour les variables catégorielles. Le taux de survie cumulé a été calculé à l’aide de la méthode de Kaplan-Meier.
Résultats
Cinquante patients, dont 29 femmes et 21 hommes, avec une moyenne d’âge de 55,5 ans (allant de 28 à 75 ans), ont été inclus dans le même centre et ont subi une extraction dentaire. La raison de l’extraction était principalement due à un kyste dentaire périapical (62 %), une carie dentaire (26 %) et un défaut de furcation (12 %). Tous les patients ont reçu une greffe de moelle osseuse allogénique traitée par CO2 supercritique. Une moyenne de 0,8 cm3 de greffon a été utilisée (allant de 0,25 à 1,5 cm3). Aucun patient n’était fumeur. Les détails démographiques sont fournis dans le Tableau 1. Au total, 65 implants ont été insérés simultanément à la procédure de greffe. Les implants ont été placés principalement dans le maxillaire postérieur et mesuraient le plus souvent 13 mm de longueur et 4,2 mm de diamètre (Tableau 2).
Tableau 1 : démographie, caractéristiques d’étude des patients.
Nombre de patientsa | 50 |
Genre ( homme/femme) | 21/29 |
Age moyen lors de la chirurgie ( années) | 55,5 ( rang : 28 à 75) |
Fumeur | 0 |
Nombre de dents extraites | 65 |
Nombre d’implants | 65 |
Tableau 2 : implant location
Aucune complication n’a été enregistrée pendant la chirurgie. Tous les implants ont montré une stabilité primaire avec un torque moyen de 50 N-cm, quelle que soit leur conception, leur diamètre ou leur longueur. Le suivi moyen après la chirurgie de greffe était de 9,7 ans (allant de 9 à 10 ans). Pendant cette période, un cas de péri-implantite avec douleur a été signalé 10 ans après l’intervention, sans conséquences sur la stabilité de l’implant. Les résultats radiologiques ont montré une perte osseuse marginale moyenne de 2,8 mm (allant de 0 à 8,8 mm) immédiatement après l’opération, de 1,9 mm (allant de -2,4 à 8,3 mm) à 6 mois après, et de 0,5 mm (allant de -1,9 à 3,4 mm) à 10 ans. Après une moyenne de 9,7 ans suite à la greffe, 62 implants (95,4 %) étaient bien osseointégrés et fonctionnaient correctement. Trois implants (4,6 %) ont échoué en raison de non-ostéointégration et ont été retirés : 1 implant a échoué à 6 mois après l’opération pour une raison inconnue ; 1 implant a échoué à 8 mois après l’opération en raison du soutien muqueux répété d’un équipement dentaire temporaire entraînant une non-consolidation ; 1 implant a échoué 9 mois après l’opération en raison d’un stress mécanique sur la vis après une charge immédiate. Le taux de survie global des implants à 10 ans était de 95,4 % (IC : 90,3 à 100 %) (Figure 3).
Figure 3: Kaplan-Meier cumulative survival rate.
Discussion
L’extraction dentaire entraîne fréquemment la perte de hauteur et de largeur de l’os alvéolaire. Un remplissage de la cavité avec un greffon osseux est recommandé après une extraction dentaire pour compenser le manque de volume et optimiser les résultats fonctionnels [10-13]. Divers matériaux de greffe osseuse avec des propriétés ostéoinductives et/ou ostéoconductives sont utilisés pour préserver la crête alvéolaire après l’extraction et accélérer le processus de guérison. Les greffes osseuses autogènes sont toujours considérées comme un matériau régénératif idéal. Cependant, leur disponibilité est limitée et la morbidité associée à un deuxième site chirurgical est importante [14]. Parmi les alternatives aux autogreffes, l’utilisation de greffes osseuses allogénétiques a montré que les greffes osseuses sont une alternative appropriée en termes d’ostéointégration des implants, de néoformation osseuse et de qualité osseuse. Les greffes osseuses utilisées dans cette étude provenaient exclusivement des têtes fémorales de donneurs vivants, qui ont été collectées après une intervention de remplacement de la hanche et traitées à l’aide de la technologie d’extraction au CO2 supercritique. Le processus CO2 supercritique, largement utilisé dans les industries pharmaceutique et alimentaire pour la séparation, l’extraction et la décontamination des matériaux organiques, est une combinaison d’une étape de dégraissage au CO2 supercritique et d’une légère oxydation chimique des protéines résiduelles du réseau osseux. Des études précliniques ont montré que ce processus appliqué à l’os a des effets neutres sur la composition du tissu osseux ; il préserve son architecture et ses propriétés mécaniques, en particulier sa haute mouillabilité, et améliore ainsi ses performances [15-17].
L’étude actuelle visait à documenter les résultats cliniques et radiologiques à long terme des implants placés immédiatement dans des cavités préservées par une greffe osseuse allogénique inactivée par CO2 supercritique. Bien que la mise en place immédiate d’implants dans des cavités fraîches avec remplissage osseux soit une technique difficile [18], elle présente plusieurs avantages : réduction de la manipulation des tissus mous pour améliorer les résultats esthétiques, limitation de la résorption des tissus durs, fourniture d’un volume osseux adéquat, optimisation de la guérison par l’apport vasculaire, réduction du nombre d’interventions et réduction du temps de traitement. La déhiscence de la plaie, les hémorragies peropératoires ou postopératoires, l’infection, la résorption du greffon et la perte du greffon ou des implants sont tous des risques et des complications. Aucune complication périopératoire n’a été signalée dans cette étude. Un cas de péri-implantite avec douleur est survenu dix ans après l’opération, sans effet sur la stabilité de l’implant. Lors du suivi à 10 ans, le niveau osseux marginal moyen était de 0,2 mm. Sur une période de 10 ans, le taux moyen de survie des implants avec la greffe osseuse allogénique inactivée par CO2 supercritique était de 95,4 %, ce qui est comparable aux taux de survie moyens à 10 ans de 94 % à 100 % rapportés dans la littérature scientifique pour les greffes osseuses autogènes, un mélange de greffe osseuse autogène et de substituts osseux, ou des substituts osseux seuls (Tableau 3) [4,9,19,20].
.
Table 3 : Comparative results of extraction socket grafting with different graft materials.
Conclusion
Les résultats cliniques et radiographiques de l’étude actuelle utilisant la greffe osseuse allogénique inactivée par CO2 supercritique confirment l’ostéointégration à long terme du matériau, ce qui est cohérent avec les autres matériaux de greffe rapportés dans la littérature
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Copyright@ Jean-Jacques Chalard | Biomed J Sci & Tech Res | BJSTR. MS.ID.005758.
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